C'est une diminution de 38 % depuis 2016 et de 99 % depuis 2001. Il faut noter qu’un certain nombre de femelles adultes ne développeront jamais de bois. Ceux des jeunes mâles sont perdus entre janvier et mars. Dans la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec, le caribou des bois de l’écotype forestier est désigné comme espèce vulnérable, et le caribou des bois de l’écotype montagnard, de la population de la Gaspésie, est désigné comme espèce menacée. Pour le George, ça a été ça, le point tournant. Si ça n'arrive qu'une seule fois, ce ne sera peut-être pas si grave à moyen terme, mais si ça se répète, ça va être un problème», dit M. Côté. «On ne parle pas encore d'un taux de recrutement qui indiquerait que le troupeau récupère, mais cela reste une bonne nouvelle dans les circonstances», dit M. Côté. 2018 /CNW Telbec/ - Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) rend publique la mise à jour des données démographiques du troupeau de caribous migrateurs de la rivière aux Feuilles. Pourtant, d'importants efforts de conservation ont été mis en place pour protéger le troupeau. «C'est un indicateur de déclin parmi d'autres. Considérée dans les années 90 comme le plus important troupeau au monde avec ses 800 000 têtes, la harde de la rivière George ne comptait plus que 400 000 bêtes en 2000. La superficie couverte en une année est peu représentative des besoins d’un individu. La maturité sexuelle est atteinte entre 18 et 30 mois. Chez les femelles, la croissance des bois débute plus tard et ils tombent généralement pendant, ou peu de temps après, la période de mise bas, soit entre mai et juillet. Mais ce qu'on sait, c'est qu'à l'époque où le "George" approchait de son maximum [tournant des années 90], les animaux avaient déjà commencé à subir les effets de la grande taille de la population. On estime que le caribou du Québec, particulièrement les femelles du troupeau de la rivière George, parcourt jusqu’à 6 000 km par année, à la recherche de nourriture ou d’un abri contre les insectes et les prédateurs, un exploit unique pour un animal terrestre. [...] Du côté du Feuilles, la survie des femelles est encore supérieure à celle du George, on n'a pas de signe que ça a commencé à diminuer. Afin de signaler son statut de reproducteur, le mâle qu’on dit « polygyne » (qui peut s’accoupler et féconder plus d’une femelle au cours d’une même saison de reproduction) brame, secoue les arbustes avec ses bois et affronte ses rivaux dans des rituels (entrecroisement des bois) généralement sans blessure. Le faon a un pelage ondulé brun pâle ou brun rougeâtre, le ventre crème et le museau et le tour des yeux noirs. Il ne resterait plus que 5500 caribous aux alentours de la rivière George. «Ça fait quand même plusieurs années que les taux de recrutement [le nombre de faons par 100 femelles, un indicateur de la tendance à venir pour une population] sont relativement bas pour le troupeau de la rivière aux Feuilles, qu'ils indiquent une population relativement stable, qui ne croît pas. Les écotypes de caribous forestiers et montagnards sont plutôt solitaires et effectuent des déplacements saisonniers plus courts. À un an, il accompagne parfois encore la femelle sur les aires de mise bas. QUÉBEC, le 13 déc. Chez les faons, les bois apparaissent généralement au cours du premier été, peu après la naissance. Mais le gros point, c'est la survie annuelle des femelles. Les corridors migratoires qui relient ces habitats sont aussi répertoriés et d’importance capitale pour cet écotype. Kuujjuaq (Québec), le lundi 19 décembre 2016 –– Au nom des Inuits du Nunavik, la Société Makivik exprime une vive préoccupation concernant le déclin considérable du troupeau de caribous de la rivière aux Feuilles dans le Nord-du-Québec (Nunavik) et demande au gouvernement du Québec de faire cesser la chasse sportive de cette espèce. Et depuis les années 2000, ceux du George ont assez bien remonté et ceux du Feuilles ont redescendu jusqu'aux niveaux que le George avait à la fin des années 80.» Le caribou forestier recherche un secteur isolé des perturbations anthropiques, loin du réseau routier, où la végétation au sol et le couvert forestier sont de faible densité. Le caribou forestier demeure toute l’année dans la forêt boréale et dans la taïga subarctique, alors que le caribou montagnard vit dans la toundra alpine et dans la forêt subalpine des régions montagneuses.
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